dimanche 4 mars 2007

Après la bravitude, le confusionnisme ?

L’ancien Premier ministre socialiste Fabius a appelé vendredi François BAYROU sur France Inter à «lever les ambiguïtés» pour éviter «le confusionnisme».

S'il vous plait, est-ce que quelqu'un peut expliquer à Mesdames et Messieurs les représentants du PS que la langue française comporte un ensemble fini de mots et qu'il y a d'autres moyens de passer à la postérité que d'en inventer un nouveau chaque semaine ? Merci beaucoup.

Mais, décidement, LF était très en forme ce vendredi. Je cite : "
M. Bayrou dit avec moi tout est impossible, puisqu’il n’y a pas d’argent, il n’y a rien, etc. - et les gens s’exclament en disant quel courage!" : Monsieur Fabius, oui il n'y a plus d'argent dans les caisses de l'état et vous le savez parfaitement puisque pendant les deux mandatures du parti auquel vous appartenez, la dette de la France est passée de 110 à 657 Milliards d'Euros (soit de 22 à 55% du PIB) : excusez du peu. Savez-vous qu'à chaque seconde le simple service de l'intérêt de la dette représente 1.300 Euros, soit 640 Euros par an et par habitant ? Alors oui, définitivement oui, il n' y a plus d'argent. Mais Monsieur Fabius vous faites une erreur : F. BAYROU, et toute l'UDF avec lui, ne dit pas "tout est impossible", mais explique, avec beaucoup de courage et de justesse, qu'"il faut procéder différemment et sortir des schémas éculés mis en oeuvre depuis 30 ans" et , en particulier, il faut réduire au plus tôt cette dette pour diminuer le montant des intérêts.

Je ne sais pas, Monsieur Fabius, quelles sont vos relations avec votre banquier, mais, en ce qui me concerne, quand j'ai atteint me seuils maximaux d'endettement, il ferme le robinet et je dois vivre autrement : cela ne signifie pas que je saute par la fenêtre !

Allons gageons, Monsieur Fabius, que vous comprenez très bien tout cela : ayez juste le courage de le dire.




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